Ex-libris Pierre Aubert
Vers 1942. Gravure sur bois de fil mince. 135 x 100 mm.
Gravures
Pierre Aubert se passionne très tôt pour l’art et découvre la gravure sur bois à l’âge de seize ans, en 1926. En parallèle de son activité de paysan, il apprend de 1928 à 1933 l’histoire et les particularités de cette technique auprès de Tell Rochat, jeune artiste et bûcheron du Pont, à la Vallée de Joux. Ses premières xylographies et linogravures datent de cette époque.
Les paysages occupent plus des deux tiers de l’œuvre. Trois lieux-clés en sont les piliers : la Vallée de Joux natale, Romainmôtier où il s’installe au début des années 1960 et Paris, capitale des arts, dans laquelle il se rend régulièrement tout au long de sa vie. Sa dernière gravure, Les Aiguilles-de-Baulmes, est un paysage, exécuté en 1987.
Omniprésent dans ses estampes, le thème de l'arbre reflète généralement des préoccupations intimes. Le Vieux tronc, une de ses pièces maîtresses, est ainsi traité comme un portrait, voire un autoportrait. L’esprit dans lequel Pierre Aubert figure les arbres n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’œuvre de Ferdinand Hodler, peintre tant estimé par l’artiste vaudois. Chez Aubert, le lien entre le sujet et le support est renforcé par le choix du médium, la gravure sur bois. Elle est rapidement devenue la technique de prédilection de Pierre Aubert, reconnu comme l’un des représentants majeurs de cet art en Suisse au XXe siècle. Son œuvre gravé compte un millier de xylographies réunies dans un catalogue raisonné édité en 2007, vingt ans après le décès de l’artiste.
Dernièrement: exposition consacrée à l'œuvre gravé:
Pierre Aubert. Maître des bois
au Pavillon de l'estampe, Cabinet cantonal des estampes, Musée Jenisch Vevey
du 17 mai au 25 août 2024
sous le commissariat de Sébastien Dizerens
Site du Musée Jenisch Vevey Dépliant de l'exposition Dossier de presse de l'exposition
Romainmôtier, ombre et soleil
Vers 1934. Gravure sur bois de bout. 199 x 177 mm.
Autoportrait
Entre 1936 et 1939. Gravure sur bois de bout. 330 x 238 mm.
Les Pierres romaines, Arles
Vers 1938. Linogravure. 421 x 316 mm.
Les Mollards, maison Kazan en hiver
1945. Linogravure. 243 x 208 mm.
Paris, rue de Nevers
Vers 1949-1951. Gravure sur bois de fil. 234 x 190 mm.
Paris, quai Saint-Michel
Entre 1950 et 1961. Gravure sur bois de fil. 345 x 232 mm.
L’Olivette
1952. Linogravure en couleurs. 135 x 165 mm.
Notre-Dame de Paris
1953. Gravure sur bois de bout. 300 x 240 mm.
Braque
1954. Linogravure. 99 x 99 mm.
Noyer à Vevey
1956. Gravure sur bois de bout. 141 x 100 mm.
Sous-bois, novembre
Entre 1957 et 1958. Gravure sur bois de fil mince en couleurs (2 matrices). 240 x 191 mm.
Tournesol sec
Vers 1960-1969. Gravure sur bois de fil. 205 x 269 mm.
Romainmôtier en hiver
1963. Gravure sur bois de fil. 397 x 295 mm.
Printemps, contre-jour à Juriens
Entre 1966 et 1967. Gravure sur bois de fil. 340 x 277 mm.
Liserons
1967. Gravure sur bois de fil. 249 x 195 mm.
Vieux tronc
1968. Gravure sur bois de fil. 473 x 383 mm.
Vieux sapin, Meylande-Dessus
1972. Gravure sur bois de fil. 475 x 380 mm.
Roses de Noël
1972. Gravure sur bois de fil mince. 220 x 164 mm.
(Ma) coquecigrue
1974. Gravure sur bois de fil. 244 x 190 mm.
Noeud de lierre
1974. Gravure sur bois de fil. 279 x 354 mm.
Nu couché
Vers 1976. Gravure sur bois de fil. 193 x 240 mm.
À Grange-Neuve, le lac de Neuchâtel
1982. Gravure sur bois de fil. 390 x 270 mm.
Les Aiguilles-de-Baulmes
1987. Gravure sur bois de fil. 217 x 360 mm.